L’acronyme GPL signifie Gaz de Pétrole Liquéfié (LPG en anglais) et recouvre, entre autres, le propane, le butane le propène, etc.
Ces gaz sont conditionnés sous forme liquide en « bouteille ».
Aux températures d’utilisation, ils se trouvent généralement sous forme de vapeur. Mais cette caractéristique varie selon la nature des gaz.
Le cas du butane et du propane en particulier
Ce sont les deux natures de gaz que l’on rencontre le plus communément. Ces deux gaz, conditionnés en bouteille, ne sont pas des gaz purs et leur composition varie légèrement selon leur provenance.
Le gaz butane
Le butane est, de ces deux gaz, celui qui a la pression la plus faible. En dessous de 0°C, il se trouve à l’état liquide et sa capacité d’évaporation est quasi nulle. Autrement dit, son utilisation est pratiquement impossible dans ces conditions. C’est pourquoi, dans nos contrées, il est stocké dans les maisons
Sa pression, à 20°C, se situe aux alentours de 1,5 bar.
Le gaz propane
Ce gaz a une tension de vapeur (pression dans la bouteille) plus élevée. à 0°C, sa pression est de 4 bars et il faut atteindre -40°C pour que sa pression soit nulle.
À 20°C, sa pression est d’environ 7 bar, c’est pourquoi il est conseillé de l’utiliser avec un détendeur qui va réduire sa pression à un seuil exploitable (par exemple 4 bar pour les lances d’étanchéité bitumeuse, les lances de rétraction de shrink wrapping etc.)
Leurs utilisations
Les caractéristiques détaillées ci-dessus sont des caractéristiques valables lorsque la bouteille n’est pas connectée à un appareil. Les choses changent lorsqu’un appareil y est connecté et que l’on extrait du gaz à la bouteille pour le faire fonctionner.
Lorsque l’on soutire du gaz, le liquide contenu dans la bouteille entre en ébullition et se refroidit. Plus le débit est important et plus la température baisse. Ce phénomène est bien connu et surtout il est très visible. On a alors l’habitude de dire que « la bouteille givre. »
En fait, le phénomène observé est la condensation de « l’humidité » de l’air sur la paroi froide de la bouteille, en contact avec le liquide. On constate d’ailleurs que la partie supérieure de la bouteille ne présente pas ce « givrage » car il n’y a pas de liquide dans cette zone.
Si la température du gaz compris dans la bouteille se situe au dessus de 0°C, on observera des gouttes d’eau sur celle-ci. En revanche, si la température est inférieure à 0°C, ce sont des cristaux de glace que l’on apercevra.
Comme il a été dit précédemment, il existe un lien direct entre la température et la pression. En conséquence, la pression dans la bouteille diminue au fur et à mesure que la température décroit.
Ainsi, du fait de leurs pressions respectives, on comprend aisément que le propane a une capacité d’utilisation plus grande et est très souvent préféré dans les situations où les débits requis sont importants et tout autant quand la température ambiante est basse.
Voila pourquoi les outils chauffants de la marque EXPRESS sont, dans leur grande majorité, développés pour utiliser du propane commercial en phase gazeuse sous une pression de 2 à 4 bar. À ce titre, le lecteur intéressé par ces sujets ne manquera pas de regarder systématiquement avec attention, le tableau des spécifications techniques des outils qu’il s’apprête à utiliser.